10 kms = 10 Racien(ne)s + Stacy sur le 5 kms lors de l’édition traditionnelle du 14 juillet. Les quelques gouttes de pluie vers 10h40 ont été les bienvenues pendant le 10 kms. Les résultats du 10 kms et du 5 avant les photos à l’arrivée :
7 athlètes sur le Semi Marathon Phalempin 2019, le premier pour Christelle « bien préparé, géré et … bien accompagnée » et Juliette « très belle expérience ».
Un petit compte rendu de la course de samedi 15/06 à laquelle Sylviane et moi avons participé. (Photos en pied d’article)
Trail des Ecrins : J’ai (enfin) franchi la ligne d’arrivée !
Après deux années de galères d’abandons et d’élimination par barrières horaires (la dernière à 104km sur le trail des pyramides noires du 26/05), c’est avec grande satisfaction que j’ai franchi samedi 15/06 la ligne d’arrivée du trail des Ecrins.
Plutôt que d’abaisser la difficulté (j’aurai bien pu m’inscrire sur un 10km mais c’était trop facile), j’ai plutôt choisi de prendre de la hauteur sur le trail des Ecrins à Vallouise, dans la région de Briançon (Hautes Alpes) :
Point culminant à 2600m, dénivelé 2200m, le tout sur une distance de 34km, avec des balcons qui offrent des vues imprenables sur les glaciers du massif des Ecrins qui culmine à 4102m.
A mettre à l’honneur aussi, Sylviane MILLER qui a fait le déplacement juste pour cette course, avec une préparation dans le nord, qui, il faut bien l’avouer, n’est pas réputée pour ses dénivelés ! Sylviane a pourtant su gérer son effort sur ce parcours de haute montagne sans faillir et hisser les couleurs du maillot du RAC jusqu’aux cols alpins : un grand bravo ! Elle avait un peu mal aux pattes le lendemain quand même, mais quelques jours après, elle avait toujours les yeux qui brillaient d’enchantement !
Pour ma part j’avais pu profiter de 2 semaines de vacances sur place pour faire la récup de mes 104km (3 semaines entre les 2 courses, c’était limite) et la transition avec le trail montagne (pas mal de rando pour les globules et des sorties sur les parcours balisés de la station trail de Vallouise pour la technique).
Comme il s’agissait là de mon premier trail de montagne (à 60 ans bientôt j’ai encore des choses à découvrir !), je vous touche un petit mot sur mes sensations.
J’ai toujours été un peu retissant sur le fait de courir en montagne, alors que pratiquant la rando, parfois sportive (avec régulièrement des sommets au-delà de 3000m), je ne comprenais pas qu’on puisse se priver de s’arrêter au gré d’un point de vue, d’une prairie fleurie ou de la rencontre avec un chamois, un bouquetin ou même une marmotte. Après cette expérience je confirme : je ne comprends toujours pas ! Par-contre ce que j’ai appris c’est que ce terrain de jeu permet d’atteindre des sensations spécifiques de gestion d’effort long mais régulier, avec des variations de techniques entre montées (alternances de marche et de course, pas mal de marche quand même !) et descentes (alternances de course et de marche, beaucoup de course !), des passages en rochers (avec les mains parfois), sur névés (les plaques de neige résiduelles qui décorent les sommets), les passages de torrents… Du long, mais du varié, dans des décors idylliques que je me suis promis de revisiter en rando aux prochaines vacances (je suis un têtu contemplatif !). Une gestion de course impeccable avec une arrivée à l’arrache, complètement essoré (il n’aurait pas fallu 2km de plus !).
Je ne terminerai pas sans mentionner Florent , mon fils, un ancien racien de l’école d’athlétisme d’il y a quelques années, qui s’est offert la boucle de 57km (plutôt 59km) et 3300km : à bon sang ne saurait mentir !
C’était donc la fête du trail dans la vallée pendant deux jours avec 4 distances (11km, 23km, 34km et 57km), les courses enfants et le championnat de France de km vertical (KV : 1000m de dénivelé) avec la descente en remontée mécanique offerte aux arrivants (je crois que de toute façon, les cuisses en feu, ils doivent être incapables de redescendre par leurs propres moyens). Tout ça dans une ambiance festive et conviviale générée autant par l’organisation que par les compétiteurs eux-mêmes, sans oublier le public omniprésent même aux points les plus reculés du parcours, et de Corinne qui a mis son point d’honneur à être à l’arrivée de chacun de nous (elle a dû passer environ 6 heures sur la ligne d’arrivée car nous étions un peu en retard sur nos objectifs) …
Je tiens à saluer le travail des organisateurs qui, en bons montagnards, ont sécurisé le parcours sur des passages délicats, allant jusqu’à tailler des marches à la pelle dans la neige pour réduire les risques encourus pas les coureurs, répartis des équipes de secouristes même à des endroits accessibles qu’à pieds, à tous ces bénévoles qui se sont postés dès la première heure (bon nombre ont dû monter à la lampe frontale dans la froidure du petit matin pour passer la journée à leur poste !). Ça change de ces tracés de trails de nos contrées où la recherche de la difficulté à tout prix nous met parfois dans des situations rendues dangereuses…
En conclusion :
Le trail des Ecrins, il y en a qu’ont essayé, mais ils ont eu un problème : c’est qu’ils veulent recommencer !
Ce samedi 21 septembre a lieu la journée mondiale du nettoyage de notre planète (World Clean Up Day) !!
Tout le monde est invité à se mobiliser et à arpenter les rues de sa ville pour faire la peau au moindre déchet qui traîne par terre et pour montrer au monde entier l’impact de ces déchets sur notre environnement.
Sur Ronchin, la Mairie a prévu différents parcours. Vous pouvez donc rejoindre l’un des groupes de ramasseurs aux points de départ qui vous arrange le plus :
– QUARTIER PETIT RONCHIN : Parvis de l’église ND de Lourdes – avenue J.Jaurès – QUARTIER GRAND RONCHIN : Place de l’Abbé de l’épée – QUARTIER COMTESSE DE SÉGUR : Jardin collectif du Conseil Citoyen – avenue De Lattre de Tassigny – QUARTIER CHAMP DU CERF : Plaine du Cerf – avenue Chopin.
Pour le dernier point de départ (Champ du Cerf), deux parcours seront proposés : un parcours en marchant et un en courant pour les plus sportifs ! Le parcours en courant (plogging) sera encadré par l’association Green’Move. Si vous choisissez ce parcours, merci de me le préciser pour que j’avertisse l’association.
on vous donne donc rdv ce samedi 21 septembre à 9h30 au point de départ de votre choix !
Sur place vous aurez à disposition les sacs poubelles et autres contenants pour dissocier les déchets (recyclables, non recyclables, mégots de cigarette, capsules de protoxyde d’azote), des pinces de ramassage des déchets, quelques gants (surtout pour enfant) et quelques chasubles (mais stock très limité).
Idéalement, venez avec des gants, un gilet jaune et bien chaussé.
Cela pour éviter de tomber à court de matériel. Venez surtout avec votre bonne humeur !!
Un pot vous sera offert à la fin du parcours au restaurant scolaire Pierre Brossolette.
Le RAC présent sur l’édition Trail Pyramides Noires 2019 qui a eu lieu le samedi 25 mai. Après les résultats du 22 K, le récit de Jean Claude QUEVALLIER sur le 110 K
Didier BRISSY
2h19
Fanny MELKI
3h01
Sabrina FOUQUET
2h19
Saliha MESTROVIC
2h24
Sophie DUFOUR
2h50
« Ci-après une petite bafouille sur ma course de samedi 25. Difficile d’être concis pour parler d’une course de 110km. Je vous autorise à le publier sur le site et en assume l’entière responsabilité.
Certain ont peut-être été surpris ou intrigués par mon attitude solitaire durant les entrainements de ces dernières (nombreuses semaines). C’est que je me préparai pour mon défi de l’année : les 110km du trail des pyramides noires.
D’autant plus concentré sur mon objectif que pour mes 60ans je m’étais promis d’effacer mon échec sur cette course l’année dernière, arrêté par une insolation aux 80km…
Petit descriptif rapide de la course (mais vous en saurez plus en allant sur le site du trail : http://www.traildespyramidesnoires-bassinminier.com/ ) : Le parcours lambine dans le bassin minier entre le bois des Dames à Gosnay jusqu’au carreau de mine de Oignies (30km à vol d’oiseau seulement…), en passant par des espaces verts insoupçonnés et bien sûr par toutes les bosses qui se présentent sur le parcours : terrils, collines ou simples buttes. Je tiens à mettre en garde les éventuels amateurs : c’est un parcours dur, cassant (au propre comme au figuré) avec des gros risques de chutes dans des passages parfois scabreux (surtout pour des organismes fatigués). Sauf à être d’un super niveau, je conseille les bâtons.
Sur la ligne de départ je rencontre Romuald AUBRY qui s’alignait pour la Niéme fois. Quelques mots d’encouragements et bientôt notre attention est prise par le briefing : sécurité, fairplay, respect du tracé, convivialité,…
Départ à 0h samedi 25, à la frontale, avec une météo très correcte. Pour ma part départ prudent, ma stratégie étant d’alterner course et marche dès le début (comme pour un 24 heures), stratégie facilitée par les goulets d’étranglement sur le parcours exigu dans le bois. La frontale éclaire bien : c’est un outil qu’il faut bien choisir car il faut voir à la fois où on met les pieds et voir les marquages et rubalises dans le noir complet !
Bientôt le premier terril monté dans le noir, pas le temps d’apprécier le paysage de lumières qui s’étend à nos pieds, puis c’est parti pour la base départementale d’Olhain (les collines, point culminant de la course). Ensuite on remonte plein nord pour le terril de Noeux les mines avec la piste de ski synthétique : les remontées mécaniques ne marchent pas et la descente se fait à pieds…
Transition vers les terrils jumelés de Loos en Gohelle. Ce faisant je fais connaissance de coureurs qui se trouvent avancer à mon allure. Peu à peu il se confirme que nous allons passer un bout de chemin ensemble. A partir de maintenant je parlerai de « nous ».
Le site des terrils de Loos que je connais particulièrement car il s’agit d’un de mes terrains d’entrainement (à 20min en trotting de mon bureau, ça fait partie de mes sorties sur mes poses déjeuner). J’y ai d’ailleurs fais mes séances de spécifique pour cette préparation dont une sortie de 4 heures… Le marquage devient nébuleux, et nous croisons des coureurs qui descendent puis remontent le parcours manifestement en quête de la sortie… En effet au milieu de la montée sur le terril le tracé bifurque pour un contournement et une redescente dans le bois pour une longue épingle à cheveux, puis nous attaquons la montée jusqu’en haut. Pas de chance aujourd’hui la vue, splendide par jour de bonne visibilité, est gâchée par la brume (on y voit normalement la crête de Vimy , le mont St Eloy, jusqu’aux monts de Flandres (Cassel, Kemmel,…) Lille et le mont St Aubert à coté de Tournai). A mi-descente, nous nous trouvons comme beaucoup avec des doutes sur la lecture du parcours : s’offrent à nous des balisages que nous avons déjà parcourus en arrivant. Pas de baliseur. A force de chercher (et aussi parce que je connais l’endroit), nous trouvons la suite, pour un nouveau périple sinueux dans le bois avant, enfin, de sortir par la passerelle qui nous fait franchir l’autoroute vers Lens. Nous avons passé près d’une heure sur ce site, dont environ trois quart d’heure à tournicoter en suivant un parcours alambiqué: nul doute que tout le monde n’a pas su, pu ou voulu parcourir la totalité du jeu de piste…
Direction le site du Louvre Lens où on nous promet un ravitaillement de première classe. Suivant les rubalises deux signaleurs stationnés dans le parc devant l’entrée du musée nous indiquent que le ravitaillement se trouve « par-là ». Plus de balises dans le parc, aussi nous suivons notre intuition pour contourner le bâtiment en quête de l’entrée du local du ravitaillement…, en vain. Renseignement pris auprès de promeneurs qui nous indiquent : « par-là », mais rien en vue. Un employé du site, nous confirme : « par-là », mais voyant notre scepticisme il se décide à nous accompagner (en marchant à sa vitesse) jusqu’à nous amener au visuel du ravitaillo … sous une tonnelle, qui n’a de prestigieux que le nom. Au passage nous constatons quelques petites flèches en bois lasuré marquées « 110km » du plus bel effet décoratif dans ce parc paysagé de standing, mais beaucoup moins visibles que les rubalises !!!
Un bon quart d’heure de perdu, mais le moral et la forme sont bien au vert, direction le point de contrôle des 85km (ou 89km selon les sources). Tours, détours, contours, du val Souchez à Liévin, blablabla, nous arrivons du point de contrôle du 89 qui est peut-être le contrôle du 85km (en vérifiant après coup ça dépend du document qu’on consulte….). Une demi-heure d’avance sur la barrière horaire nous consolide dans notre détermination à passer la barrière horaire suivante 17h15 aux 99km selon le plan de marche d’un coéquipier de circonstance. C’est reparti, course et marche pour une dizaine de km.
Après un « certain temps » je retrouve Corinne et Céline qui remontent le parcours à notre rencontre. Elles suivent notre alternance course et marche sans trop de difficulté en marche rapide (elles sont en pleines forme !). Pressées de questions sur la proximité du point de contrôle elles nous donnent des réponses évasives. Nous comprenons qu’elles ne veulent pas nous décourager car celui-ci a été reporté au point de ravitaillement plus loin… Céline nous signale notre passage au km 100 qu’elle a repérée sur son smartphone… Ça commence à faire long car dans notre tête nous étions partis pour un rush de 10 bornes pour assurer la barrière horaire et l’allure commence à faiblir. Nous approchons du point de ravitaillement, mais là : plus rien !
Le temps imparti qui nous était accordé étant dépassé (17h15 au 104km, et j’ai presque 18h de course à ma montre), les tapis de chronométrages sont remballés, la table de ravitaillement démontée, et des bénévoles chauffeurs de minibus de rapatriement, gentils mais seuls présents, se prennent toute la rancœur de coureurs chauds bouillants qui se voient arrêtés si près du but. Nous ne contestons pas le règlement, mais nous contestons que faute d’officiels et de chronos, notre avancée jusqu‘au km 104 ne sera pas enregistrée. Sur le tableau de classement, seul le passage au 85km est homologué.
Quant à notre ami Romuald il termine cette édition en 17h25,un grand bravo à lui et mon profond respect.
Un grand merci aussi aux bénévoles, et surtout aux élèves de l’IUT de Lens qui étaient répartis par binômes sur le parcours ou dans les ravitaillements. Je pense qu’ils suivent des études de gentillesse et d’empathie, à moins que ce ne soit leur nature, ce qui est encore mieux.
Merci aussi à toutes les belles personnes (belles dans leur têtes) que j’ai côtoyées, j’oublierai très vite les autres… «